Situé à une centaine de kilomètres de la péninsule d’Izu représente une facette inédite du Japon. Le mémoire de cette partie du pays marquera l’esprit de ceux qui ont pris la peine de la visiter. Des montagnes de toute beauté, de magnifiques presqu’îles ainsi que le sourire des habitants en font une destination de rêve.
Des paysages beaux à couper le souffle
A Izu, le dépaysement est total. Le tableau qu’offre cette péninsule rompt radicalement avec celui de la capitale japonaise. Les pistes de randonnées sont sublimes. Les villages eux-mêmes semblent appartenir à un autre siècle. Dans les forêts environnantes, il y a encore des singes qui vivent en liberté. Cependant, il y a un peu plus d’animations dans les stations balnéaires du coin. C’est l’occasion de rencontrer des Japonais moyens qui passent leurs vacances d’été. Dans la ville d’Atami, les familles issues de la classe moyenne se comptent par centaines. Pour retrouver un peu plus de tranquillité, il faudra descendre jusqu’au village d’Ito. Toutefois, la visite ne sera pas complète sans un passage dans la charmante ville portuaire d’Izukogen. Cette magnifique bourgade est surplombée par le mont Omuru, une autre attraction locale à ne pas manquer.
Les insulaires se sont ouverts au monde
Contrairement au reste de l’archipel, les habitants de la péninsule d’Izu parlent couramment la langue de Shakespeare. L’anglais est pratiqué par les insulaires de manière fluide. Cette particularité vient du fait que cette partie du pays s’était ouvert au monde occidental bien avant les autres. Quelque part aussi, il y a cette volonté collective d’aller vers l’autre. Bien qu’ils soient des paysans ou des pêcheurs, quelques-uns des habitants ont connu une autre vie, dans les bureaux Tokyo ou ailleurs avant de revenir à la terre. Le phénomène contraire à l’exode rural est typique dans cette contrée.